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  • Photo du rédacteurNotre Dame en Bearn

Le Grand Miracle

Dernière mise à jour : 12 juil. 2021

Ce que l'on ne voit pas avec nos yeux



Deus Caritas est... Dieu aime, aimer c'est donner. Dieu a tout donné et s'est donné Lui-même, à commencer par l'existence et celle de tous les êtres, voilà la création.

Dieu aime : aimer c'est parler, se faire entendre à ceux qu'on aime, et voilà la Révélation, les saintes écritures, sa loi.

Dieu aime : aimer c'est se faire semblable à ce qu'on aime, et voilà l'Incarnation.

Dieu aime : aimer c'est coûte que coûte sauver ce que l'on aime, mourir pour ce qu'on aime, voilà la Rédemption.

Aimer c'est vouloir être perpétuellement présent à ceux qu'on aime, voilà l'Eucharistie, la Présence réelle, l'autel.

Aimer c'est se donner à chacun de ceux qu'on aime, et voilà la Divine Communion, la Cène.

Enfin, aimer c'est vouloir rendre heureux, avec soi et à jamais tous ceux qu'on a aimé, et voilà l'éternelle béatitude et le Ciel. Vaste synthèse de l'Amour, qui est aussi celle de toute notre foi !

La dévotion à l'Eucharistie et la dévotion au Sacré Coeur ne sont pas seulement des dévotions soeurs, elles, ne sont en réalité qu'une seule et même dévotion. Elles se complètent et se développent l'une l'autre, elles se confondent si parfaitement ensemble que l'une ne saurait aller sans l'autre et que leur union est absolue. Si nous avons la dévotion au Sacré Coeur, nous voudrons Le trouver pour L'adorer, L'aimer, Lui offrir nos réparations et nos louanges, et où Le chercherons-nous si ce n'est dans l'Eucharistie, où Il se trouve éternellement vivant ?




Catéchèse du vendredi 18 juin 1943.


Jésus dit  : « Pour soutenir ses forces physiques, il faut nourrir le corps. Les indigents qui ne peuvent se procurer de la nourriture doivent la mendier auprès des riches. D’habitude, ils demandent du pain. Sans pain, la vie est impossible. Vous êtes des pauvres qui avez besoin de nourriture pour votre âme. À votre pauvreté j’ai donné le Pain eucharistique. Il nourrit la moelle de votre âme, donne vigueur à l’esprit, soutient vos forces spirituelles, augmente le pouvoir de toutes les facultés intellectuelles, car là où est la vigueur vitale est aussi la vigueur mentale. Une nourriture saine infuse la santé. Une nourriture vraie infuse la vraie vie. Une nourriture sainte suscite la sainteté. Une nourriture divine donne Dieu. Mais en plus d’être pauvres, vous êtes malades, faibles, non seulement de cette faiblesse que cause le manque de nourriture et qui cesse quand on se nourrit, mais faibles à cause des maladies qui vous épuisent. Que de maladies a votre âme ! Que de microbes vous inocule le Malin pour provoquer ces maladies en vous ! Celui qui est faible et malade a besoin, non seulement de pain, mais aussi de vin. Dans mon Eucharistie, je vous ai laissé les deux signes de ce dont a besoin votre nature de pauvres et votre faiblesse de malades : le pain qui nourrit, le vin qui fortifie. J’aurais pu me communiquer à vous sans signes extérieurs. Je le peux. Mais vous êtes trop lourds pour saisir le spirituel. Vos sens extérieurs ont besoin de voir. Votre âme, votre cœur, votre esprit cèdent, et péniblement, devant les formes visibles et palpables. C’est tellement vrai que, si vous arrivez à croire que je suis dans l’Eucharistie et que vous me recevez dans l’hostie, vous n’admettez pas, la grande majorité d’entre vous, l’infusion en vous de l’Esprit dont vous viennent élans, lumières, impulsions aux bonnes œuvres. Si vous croyiez avec la force dont le Mystère est digne, vous sentiriez, en me recevant, la vie qui entre en vous. Lorsque je m’approche de vous, vous devriez vous sentir brûler comme près d’une fournaise ardente. Ma présence en vous devrait vous plonger dans une extase qui emporterait le profond de votre esprit dans un ravissement de Paradis. La fusion de votre humanité pervertie avec mon humanité parfaite vous donnerait la santé, même physique; ainsi, vous résisteriez aux maladies de votre corps jusqu’au jour où je dirais «Assez» pour vous ouvrir le Ciel. Elle vous apporterait l’intelligence pour comprendre rapidement et avec justesse. Elle vous rendrait impénétrables aux assauts déchaînés ou aux pièges subtils de la Bête. Au lieu de cela, je peux faire bien peu parce que j’entre là où la foi est languissante, où la charité est superficielle, où la volonté est à l’état d’ébauche, où l’humain est plus fort que l’esprit, où, par-dessus tout, vous ne faites pas d’effort pour réprimer la chair afin que l’esprit surgisse. Vous ne vous efforcez pas du tout. Vous attendez le miracle de moi. Rien ne m’empêche de l’accomplir, mais je veux de votre part au moins le désir de le mériter.

À celui qui se tourne vers moi en criant de l’aider et en imitant la foi des foules de Galilée, je me communiquerai, non seulement avec mon Corps et mon Sang, mais avec ma charité, mon intellect, ma force, ma volonté, ma perfection, mon Essence. Dans l’âme qui sait venir à moi, je serai présent comme je le suis au Ciel, dans le sein du Père dont je procède, engendrant l’Esprit qui est charité et sommet de perfection.”



Le grand miracle au quotidien





Carlo Acutis



52 ans à ne pouvoir se nourrir que de la Sainte Eucharistie






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