Quand Jésus à-t-il institué le sacrement de pénitence?
Jésus a institué le sacrement de pénitence le soir de sa Résurrection, pour nous faire comprendre que la confession nous fait ressusciter du péché. Car le péché est une mort : il nous sépare de Dieu, nous durcit, nous vieillit, nous emprisonne. Il défigure notre âme créée à "l'image de Dieu".
Que produit le sacrement de pénitence?
Le sacrement de pénitence fait déborder sur nous la miséricorde de Dieu. Il guérit notre âme et nous rend la liberté des enfants de Dieu, la grâce sanctifiante et l'élan vers la sainteté. Ainsi par la confession, notre âme retrouve la pureté du jour où elle a été baptisée : elle est en "état de grâce".
Pourquoi aller me confesser?
Aussi longtemps que je garde mon âme souillée par le péché, le diable a pouvoir sur moi, je suis son esclave. Chaque fois que je dis mes péchés au prêtre, je les amène à la lumière et je chasse le démon d'un grand coup de balai ! C'est l'intention du cœur avec laquelle je fais le bien et le mal que Dieu regarde... En me confessant il faut mettre cela en lumière.
Souvenons-nous que Dieu ne s'est pas incarné dans un pécheur ; Il a préservé la Très Sainte Vierge Marie de la faute d'origine aussi ne Le recevons pas dans le sacrement de l'Eucharistie dans une âme souillée par nos péchés. Nous en commettrions un autre.
De même, ne cachons pas volontairement une faute grave.
Dans quel esprit recevoir le sacrement de pénitence ?
Je dois recevoir ce sacrement comme les malades qui allaient à Jésus pour se faire guérir : ils avaient foi en Lui, espéraient en Lui, et apprenaient à L'aimer. Il est important que je comprenne que le péché est une offense à la bonté de Dieu. C'est pour cela que je dois le regretter. Mais je sais aussi que Dieu notre Père désire me donner son pardon. S'il a laissé le péché se faire, c'est pour me permettre de venir humblement demander pardon d'avoir blessé l'amour qu'il me porte.
Péché véniel, mortel?
Un péché véniel entrave en moi la vie d'amitié avec Dieu. Il étouffe mais n'éteint pas totalement la charité de mon cœur.
Un péché mortel tue la grâce sanctifiante (la charité) dans mon âme. Pour qu'un péché soit mortel il faut que ce soit une chose grave, que je le sache et que je décide de le faire quand même.
Tout ce que je dis au confessionnal est un secret absolu.
L'examen de conscience
Il est louable de faire un petit examen de conscience chaque soir avant de se coucher : Qu'ai-je fais de bien aujourd'hui? et de mal? La voix de ma conscience et les dix commandements sont comme des poteaux indicateurs pour aller au ciel.
Ai-je péché :
en pensée : lorsque je l'ai voulu dans mon cœur, même si je ne l'ai pas commis
en parole
par action
omission : lorsque je ne fais pas quelquechose que j'aurais dû faire
Livre de l'Exode
Alors Dieu prononça toutes les paroles que voici : « Je suis le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison d’esclavage.
Tu n’auras pas d’autres dieux en face de Moi.
Tu ne feras aucune idole, aucune image de ce qui est là-haut dans les cieux, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux par-dessous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux, pour leur rendre un culte. Car Moi, le Seigneur ton Dieu, Je suis un Dieu jaloux : chez ceux qui me haïssent, Je punis la faute des pères sur les fils, jusqu’à la troisième et la quatrième génération ; mais ceux qui M’aiment et observent mes commandements, Je leur montre ma fidélité jusqu’à la millième génération.
Tu n’invoqueras pas en vain le nom du Seigneur ton Dieu, car le Seigneur ne laissera pas impuni celui qui invoque en vain son nom.
Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage ; mais le septième jour est le jour du repos, sabbat en l’honneur du Seigneur ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l’immigré qui est dans ta ville. Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a sanctifié.
Honore ton père et ta mère, afin d’avoir longue vie sur la terre que te donne le Seigneur ton Dieu.
Tu ne commettras pas de meurtre.
Tu ne commettras pas d’adultère.
Tu ne commettras pas de vol.
Tu ne porteras pas de faux témoignage contre ton prochain.
Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne : rien de ce qui lui appartient. »
Troisième apparition de Notre Dame à Fatima
Le 13 juillet 1917 à Cova da Iria – Que me voulez-vous? Demandai-je. – Je veux que vous veniez ici le 13 du mois qui vient, que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l’honneur de Notre Dame du Rosaire, pour obtenir la paix du monde et la fin de la guerre, parce qu’elle seule pourra vous secourir. – Je voudrais vous demander de nous dire qui vous êtes, et de faire un miracle afin que tous croient que Vous nous apparaissez. – Continuez à venir ici tous les mois. En octobre, je dirai qui je suis, ce que je veux et je ferai un miracle que tous verront pour croire. [– J’ai une demande à vous faire : de convertir une femme de Pedrógão et une autre de Fatima et de guérir un enfant de Moita. Elle a dit qu’elle les convertirait et guérirait dans l’année.] – Sacrifiez-vous pour les pécheurs, et dites souvent, spécialement lorsque vous ferez un sacrifice: «O Jésus, c’est par amour pour vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie». En disant ces dernières paroles, Elle ouvrit de nouveau les mains, comme les deux derniers mois. Le reflet parut pénétrer la terre et nous vîmes comme un océan de feu, et plongés dans ce feu, les démons et les âmes, comme s’ils étaient des braises, transparentes et noires, ou bronzées, ayant des formes humaines. Elles flottaient dans l’incendie, soulevées par les flammes qui sortaient d’elles-mêmes avec des nuages de fumée, tombant de tous côtés, semblables à la retombée des étincelles dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, avec des cris et des gémissements de douleur et de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler de peur. (Ce fut sans doute à cette vue que j’ai dû pousser ce cri Aie... que l’on dit avoir entendu). Les démons se distinguaient par des formes horribles et répugnantes d’animaux effrayants et inconnus, mais transparents comme des charbons noirs embrasés. Effrayés, comme pour demander secours, nous avons levé les yeux vers Notre Dame qui nous dit avec bonté et tristesse: – Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Afin de les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. Si vous faites ce que je vous dis, beaucoup d’âmes seront sauvées et vous aurez la paix. La guerre va se terminer. Mais, si on ne cesse d’offenser Dieu, sous le règne de Pie XI, il en commencera une autre, pire encore. Lorsque vous verrez une nuit éclairée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne, qu’Il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et de persécutions contre l’Église et le Saint-Père. Afin de l’empêcher, Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la Communion réparatrice des premiers samedis. Si l’on répond à mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix. Sinon, elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et un certain temps de paix sera accordé au monde. Au Portugal se conservera toujours le dogme de la foi. {Après les deux parties que j’ai déjà exposées, nous avons vu sur le côté gauche de Notre Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche ; elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde; mais elles s’éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre Dame en direction de lui ; l’Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d’une voix forte : « Pénitence ! Pénitence! Pénitence ! » Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu : « quelque chose de semblable à la manière dont se voient les personnes dans un miroir quand elles passent devant » un Évêque vêtu de Blanc, « nous avons eu le pressentiment que c’était le Saint-Père ”. Divers autres Évêques, Prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s’ils étaient en chêne-liège avec leur écorce ; avant d’y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d’un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu’il trouvait sur son chemin ; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches ; et de la même manière moururent les uns après les autres les Évêques les Prêtres, les religieux et religieuses et divers laïcs, hommes et femmes de classes et de catégories sociales différentes. Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un arrosoir de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s’approchaient de Dieu.} Ceci, ne le dites à personne. À François, vous pouvez le dire. Lorsque vous réciterez le chapelet, dites après chaque mystère: «Ô mon Jésus, pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l’enfer ; emmenez au Paradis toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin». Il y eut un instant de silence et je demandai : – Vous ne me voulez rien de plus? – Non. Aujourd’hui je ne te demande rien de plus.» Mémoires de Sœur Lucie
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